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Décharge putride.

16 juillet 2009

En fait, non.

Non, non non non, enfin, si, quelque part.
Mon amour pour toi est tout bonnement incontrôlable.
Tu es si loin...
Mais tellement présent.
Tu m'as offert l'amour dont toutes les jeunes filles en fleur rêvent.
Tu m'as offert la passion qui déchire les cœurs.
Jamais je ne me suis sentie aussi importante, aussi... protégée...
Tu m'as surprotégée.
Tellement...
Tu m'as séquestrée.
Trop longtemps.

Jamais je n'oublierais la force des sentiments qui nous liait, mais après amère réflexion, je ne peux que revoir mon jugement...
l'alcool d'hier m'a pourrit le cœur, l'eau d'aujourd'hui réveille mon esprit.

Tu m'as fait mal... et j'aurais mal toute ma vie.
J'aurais le mal de toi, tout en continuant d'aduler les bribes de moments délicieux que tu as su me procurer parfois.
Parfois. Si rarement... Tellement si peu...

C'est un adieu.
Ad vitam aeternam, et ainsi soit-il.

Va, maintenant, erre où bon te semble...
Ailleurs.

Tu n'es plus rien d'autre que l'ombre d'une ombre.
Et, comme fin à toute bonne tragédie, tu vas maintenant voir le ciel t'inonder de soleil.

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15 juillet 2009

i still and will always love you

cela fait déjà plus d'un an que je ne t'ai plus auprès de moi.
tant de temps sans toi, et pourtant, rien n'a su passer.
je souffre toujours le même amour pour toi, et je sais profondément que jamais je ne saurais me défaire du passé.

je ne suis pas même capable de te dire tout cela en face, bien que tes sentiments se calquent aux miens comme si aucune eau n'avait coulé sous les ponts, parce que je sais que tout t'avouer maintenant ne rime à rien, parce qu'il est bien trop tard, etparce que nos vies, chaque jour, se séparent toujours un peu plus.

je ressasse sans arrêt les raisons de mon départ, je me demande mille fois ce qui aurait pu advenir de nous si j'avais su franchir les obstacles qui m'éloignaient de toi, si j'aurais eu la force déplacer les montagnes qui se dressaient devant nous..

et je ne comprends toujours pas, après ce recul, pourquoi n'avons nous pas su réparer nos failles, pourquoi les avons nous simplement pansées, pensant naïvement qu'en obstruant les plaies qui nous rongeaient nous serions ressortis vainqueurs..

je me sens si loin de toi, et pourtant je sais que tu es là avec moi, dans l'abstrait le plus total, mais je ne suis plus capable de chercher à t'oublier, j'ai consacré tellement d'énergie pour ce faire, et savoir que chaque tentative reste vaine me broie le cœur toujours un peu plus.

j'ai froid sans toi, j'ai le cœur vide et figé
je meurs sans toi
la vie est le théâtre de mes frasques sentimentales, que j'enchaine sans franchement savoir ou me mènera la suivante, dans le simple but de te trouver un placebo, mais j'ai beau jouer, chaque rôle s'avère être une désastreuse tentative, m'affligeant l'insupportable vérité qui se tient face à moi : tu es le seul, à jamais, quoi que j'en dise, quoi je fasse...

et je ne peux faire ma vie avec toi, et je ne peux me passer de toi, et je dois continuer ainsi, sans pouvoir corriger la fin de la pièce, je dois prononcer chaque parole sans en croire le moindre mot...

je t'aime.
malgré moi.
malgré tout.
ad vitam aeternam.

ainsi soit-il.

2 février 2009

Une clope s'écrase. Elle se morfond, doucement.

Une clope s'écrase.
Elle se morfond, doucement.
Plusieurs fois, aujourd'hui, elle a craqué. En silence, dans quelques larmes, de rage et d'impuissance, les raisons furent multiples, et parfois même inconscientes.
Un peu de musique, dans le fond, plusieurs titres aux paroles plus déprimantes les unes des autres, de quoi se caler aisément sur ce mal qui s'insuffle sans jamais savoir vraiment s'écouler hors d'elle.

Des chimères.
Rien de plus.

Elle a toujours eu du mal à se satisfaire de ce qu'elle obtient, pis encore lorsque ce qu'elle a correspond en tout point à ce qu'elle eu désiré.
Auparavant.
Tout change si vite lorsqu'on se fait versatile.
C'est troublant.

Un briquet allume une flamme, trop faible. Ce briquet commence à rendre l'âme, sur cette nouvelle cigarette qui flambe...
La fumée emplit ses poumons. Elle s'en délecte, profondément.
Elle a toujours aimé s'empoisonner, et savoir ses poumons pleins de crasse l'a toujours comblée, dans cette image de pourriture, qui s'adjointe encore et toujours à sa propre moisissure intérieure..

Dure journée.
Moral en baisse, forme physique absente.
Quelque chose se brise, une fois de plus.
A quoi bon réparer, cicatriser, quand les plaies sont trop vilaines? Rien ne guérit jamais vraiment.
Non, jamais.

C'est un clope qu'elle tient, à présent. Elle le tourne, le retourne entre ses doigts, l'abîme, s'en joue.
Elle n'a pas trouvé le cendrier, son homme l'a visiblement trop bien caché.
Peu importe, un couvercle en plastique trouvé au hasard fait l'affaire.

Elle s'ennuie tellement...
Ce ventre qui la tourmente depuis quelques jours ne lui semble plus être aussi douloureux, peut-être est-ce l'habitude d'en souffrir, ou peut-être souffre-t'elle trop sans raison valable pour prêter attention à de si physiques choses.
Mmmh..

Quelques visions morbides lui reviennent à l'esprit.
Elles vont et viennent, tout dépend des distractions qu'elle se procure, certaines font oublier le mal assez longtemps.
Là, c'était long.
Quelques mois de bonheur, puis reviennent les vieilles habitudes...
Il aura suffit d'un instant, d'une faille, de mots piquants de la part de cet homme parfaitement odieux.
Cet homme sans vie, cupide, et détestable.
Le genre d'homme qu'elle a toujours haït.
Le type d'humain qu'elle a toujours craint.

Elle aurait aimé laisser ses doigts se balader sur les cordes quelques peu oxydées de sa guitare.
Tenter d'accorder sa voix cassée par trop de fumée avalée aux notes hésitantes qu'elle aurait su jouer.
Sa guitare n'est pas ici.
Elle a toujours désiré ce qu'elle n'a pas à portée de main. 

Ses poignets ne sont plus tenus par ses anciens bracelets noirs, mais c'est tout comme.
Le noir coule en elle ce soir, et se propage un peu plus dans chaque veine, chaque capillaire.
Elle se sent s'assombrir à chaque seconde qui s'envole.

Le sommeil la guette, et comme chaque soir, elle n'y prêtera pas plus attention que ça.
Ses nerfs s'en sont accommodés, et la tiendront éveillée tant bien que mal, jusqu'à ce qu'elle trouve une raison de se reposer, de calmer ce corps qui ne lui sert pas vraiment.
Ce corps qui prononce chaque pulsation, qui maintient cet esprit tourmenté, ce traitre de corps qui l'empêche de trouver un quelconque repos... infini.

Elle a pourtant tout pour être heureuse.
Elle ne comprend jamais d'où le mal s'injecte en elle.
D'où vient la faille.

Plus elle cherche à combattre ses démons, plus elle les multiplie.
C'est là un combat acharné, difficile, et toujours vain.
Mais elle n'abandonne pas. Elle ne saurait pas.

"Tu voudrais être seul et enveloppé dans ce linceul
A l'abris dans ton cerceuil, tu commences un nouveau deuil..."

18 janvier 2009

i'm just bein blah.

Je passe ma vie au travail, je me fatigue là-bas, en semaine, je suis ravie de finir ma journée et d'avoir enfin un peu de répit.
Aujourd'hui, je suis en repos, demain également, et je m'ennuie déjà.
Je suis chez l'HSN, je traine vite-fait sur le net, mais ça m'ennnuie.
Je songeais à aller me recoucher, parce que je n'ai pas assez récupéré cette nuit, mais ne sachant pas faire fonctionner les appareils, je ne peux même pas mettre un film en route.
Qu'à cela ne tienne, regardons desperate housewives en streaming.
Mouais, non, ça m'ennuie aussi.
Un peu de ménage? Il faudrait, cette vaisselle monstre, il n'est pas près de la faire, le connaissant, ayant du temps je devrais la lui faire. Mmmh pas envie, j'ai horreur de ça, faire la vaisselle.
Douche? Pas envie. Je vais y aller après cet article, ça va me relaxer.

Je ne comprends pas trop ce qui m'arrive. Est-ce de la fatigue, ou tout bonnement de l'ennui, peut-être même déjà une routine qui ne me plait guère, je ne sais pas.
Vu la phrase que je viens de taper, on peut voir que je pense plus pour la routine. Mouais.

J'ai envie d'être chez moi.
Petite soirée chez Bruno, ce soir, je vais enfin revoir les gens qui me manquent tant.

Je déteste être ainsi, état d'apparence équanime, mais intérieurement désordonné, pour des raisons plus ou moins connues.
Ca me trouble.

Bref, jattends l'homme, je ne sais pas quan dil va bien pouvoir rentrer...
Ca n'apaise pas l'ennui.

3 janvier 2009

J'sais plus si j'cicatrice ou si je pisse encore le sang

Pardon de réécrire, pardon auprès de ceux qui pourraient me lire.
Mes notes n'en valent pas la peine, passez votre chemin, j'ai simplement besoin d'écrire, de me vider de mes pensées et doutes, qui viennent à moi ce soir comme un cheveux sur la soupe.

Je ressens un lâcher prise, assez troublant, et un besoin infini de me retenir de toutes mes forces, je suis un peu en combat entre mon moi et mon surmoi, c'est assez chaotique, pathétique même, et particulièrement perturbant.

J'ai mis l'album de Rose en route, cela me touche au plus haut point, et je ne sais pas si vous avez déjà écouté ses morceaux, mais l'album retrace une difficile rupture qu'elle a rencontrée, et bref, cet album m'a souvent accompagné dans mes moments de doutes, de douces déchirures, et en l'occurrence, ce soir il bat la mesure en accord avec mon cœur.

Je n'ai pas envie d'aller me coucher, je vais m'y forcer, mais je n'ai pas envie. Je ressasse des conneries, des chimères étouffantes, qui deviennent de plus en opaque en moi, et se dressent littéralement devant mes libertés... naguère exaltantes.

Je me sens déjà violée, brisée, j'entrevois déjà les douleurs, je commence déjà à avoir les jetons, et je cherche à m'enfuir alors que rien ne me poursuit encore.

"Qu'est ce qui m'fout la trouille suffisamment pour qu'la nuit me dépouille de ma raison, de tout mes sens?"   Rose.

Et en même temps, j'ai envie de m'y risquer, j'aime tellement me mettre à mal.
C'est peut-être ça mon problème, je sais qu'il n'y aura pas de mal.
Ça me fait penser à...
J'échange les rôles à chaque fois...
Voici venir celui de ...
J'ai peur de redevenir celle que j'ai détesté être.
J'ai peur de me faire emporter par une vague de haine, de violence...
Je suis si changeante.

Je crains :)

Jon comprendra.
Clo me trouvera barge.
Et Anna ne comprendra pas comment je fais pour me laisser aller ainsi.
Les autres ont loupé un épisode.

Au diable toutes mes névroses
Chagrin d'ego j'en ai ma dose
Jveux plus d'mirroirs aux alouettes
On m'a déjà plumé la tête
Le corps et tout le reste...

J'ai pris trop d'claques.

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27 décembre 2008

Qu'adviens tu? Moi, je...

J'aurais trouvé ça curieux que tu ne me visites plus.
Peut-être même vexant...
Je suis contente, quelque part...de voir ton adresse IP dans mes visiteurs.

On a fait beaucoup de merde, tous les deux, n'est-il pas?
Plus j'y pense... Et plus je me dis "what the fuck??"

Et je lis un peu ton blog, je souris, quelque fois.

Pas que tu me manques, juste que je trouve ça idiot, avec le recul, ces idioties partagées.
On aurait pu trouver moins pathétique, à vivre. Comment deux êtres, en mal de vivre, peuvent se rapprocher et se projeter un amour inexistant pour se sentir un peu plus vivant, humain.
C'était nécessaire, je suppose : cela m'a permis de comprendre mes réelles envies, et toi, de comprendre que ton couple était bien plus beau que ce que tu pouvais croire.
Et cette photo de vous deux m'a réchauffé le cœur. C'est beau.

Je n'ai aucune aigreur, amertume, vis à vis du passé, du dénouement final...
Ce que je pourrais regretter, peut-être, c'est d'avoir craché autant de venin : mais j'en ai eu besoin, pour me détacher, pour oublier les merdes partagées.

J'espère que tu vas bien, je me dis que oui en te voyant sourire sur ces clichés de toi, et ensuite, je me dis que tu ne l'es peut-être pas autant, étant donné ce que tu as traversé (traverses encore?).

Je me demandes si tu aimerais savoir si je vais bien. Je me dis que oui, puis que non, puis que peut-être...

Je vais bien. Je suis fatiguée. Je travaille assez, la période des fêtes était difficile... Mais mes horaires redeviennent normaux.
Je n'ai pas fêté noël : j'ai travaillé trop tard pour attraper un train, et de toute façon, j'ai perdu ma carte bleue, donc je pouvais me brosser pour acheter un billet de train.
Je signe un CDI d'ici une semaine, et je rechercherai un appartement d'ici un mois.
J'ai déjà parcouru tout le site de Ikea, et trouvé bon nombre de mes futurs meubles.
Je sors peu, la grande famille de potes que je m'étais faite s'est clairsemée, certains sont partis dans d'autres pays (une au Pérou!!), d'autres sont éparpillés en France, dans leur famille.
Vivement leur retour, ils me manquent.
Je fume, un peu, parfois, un peu trop, je ne sais pas. La photo de toi fumant m'a totalement renversée.
Et je me demande : bois-tu? Fumes-tu? Fais attention à toi.
Au travail, la radio qui passe, c'est funradio.
Je me suis surprise à apprécier certains morceaux. Je me suis surprise à danser dessus, et à chanter certaines paroles. Martin Solveig, Laurent Wolf, Benni Bennassi, Lady Gaga et Michael Mind pour la plupart.
Je souris, en repensant à cette tête que j'avais tirée en t'écoutant dire que tu appréciais ce genre de musique.
Tel est pris...
J'espère fortement que tu seras papa prochainement. Est-ce encore planifié? Je l'espère.
Je ne veux plus avoir d'enfants. Je ne veux pas non plus avoir de relation, dans l'année. Mais qui vivra verra.
Et je vivrais. Je suis presque libérée de mes démons.
Pas totalement, ils ne disparaitront jamais, mais ils se font discrets ces temps-ci, et c'est une réelle bouffée d'air frais.
Voilà, globalement, ce qui me traverse l'esprit.
Quelques mots à ton attention, à toi, un confident et ami devenu trop par erreur.
Prends soin de toi.

Quelques photos, moi, sociabilisée.
Cachée par Anna et Chris, deux amis Lyonnais, ceux à qui je parle le plus.
Je ne suis presque plus une nolife, n'est-ce pas étonnant? =)

chris_and_i

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moi_anna

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main

Voilà pour les nouvelles.
J'ai grossi, aussi, je me supporte plus.
Arf, mais bon, y'a pire dans le monde.
=)

2 décembre 2008

Claquée, mais heureuse.

Une journée de travail extra, rien ne change.
J'adore mon job!
"Vous travaillez vraiment bien, votre seul petit défaut, c'est que vous ne parlez pas assez fort, essayez d'augmenter un peu votre voix, mais sinon, rien à redire, ne changez surtout rien, c'est parfait!"

Je crois que je suis bien partie pour le CDI ;)

J'ai effectué 9h de suite aujourd'hui, et demain également, ça me fait de gros horaires, mais c'est pas plus mal, le métier et l'argent rentreront plus vite.
Je suis très fatiguée, mais du coup je dors comme un loir (en plus je fais des rêves romantiques, hihi).

Demain je commence à 11h pour terminer à 20h... Le bon côté? Je serais nourrie, et les sandwiches chaud sont mais, trop trop bons! Un mini orgasme à chaque bouchée! *baaave*

J'ai fait des rêves agréables cette nuit, mais très étranges quelque part : des déclarations d'amour de personnes différentes (George Clooney, mais aussi... le glacier! Si si! Rêves de merde!)

Bon, je file, je suis très fatiguée, bye tous.

1 décembre 2008

Take me down to the paradize city, where the grass is green and the gals are pretty

Putain, j'adore mon job!
Je commence à tout connaitre, les automatismes s'installent, et ça fait du bien...!
Même si je trébuche sur quelques phrases :
"Quelle heure est-il mademoiselle?
-1€!... Euh, 1h, pardon!"

Demain, grosse journée, puisque je vais effectuer neuf heures de suite, jusqu'à maintenant, le maximum était de 6h.
Courage, moi!

Bref, je trouve ma vie plutôt pas mal, ça bouge, je me sens moi, indépendante (ou presque), ma vie, mes envies, mes rêves, mes buts accomplis (ou presque^^).

J'ai eu des nouvelles de certaines personnes, j'ai trouvé ça... Charmant. Sans en dire plus, de toute façon, mon envie d'indépendance se refuse à imaginer quelconques chaînes d'amour me liant les poignets.
Je veux du réglisse. Je veux des liens de réglisses, à glisser sur mes poignets, doux, sucrés, faciles à briser, on les mange et on recommence sur un autre bonbon.

A part ça, je ne suis pas gérontophile (dixit Anna, merci à elle, d'ailleurs ahah).
(les gérontophiles, c'est ceux qui sont attirés par des vieillards... -_____-)

Oh, et sinon, j'ai eu des nouvelles de Joe, hier, puisque j'ai dû l'appeler pour réclamer ma caution... :
"bon, ben à plus tard
-hein? pourquoi?
-ben je sais pas, je reprendrais bien des nouvelles un de ces jours...
-Euh non, moi je veux pas, tu as ta caution, maintenant je n'ai plus rien à voir avec toi"

Ok -______- Toujours aussi con, on se refait pas.
Ma courtoisie me jouera toujours des tours!

Bref, pour conclure, tout va pour le mieux, même si je suis à côté de mes pompes, et que mon cerveau me lâche, et que je me nourris essentiellement de glace, de clope, de m&m's et de thé (on a plus de bières... lol).

CDI j-10, j'attends impatiemment.

J'irais bien boire un verre sur Chambé un de ces jours, à ceux qui s'y trouvent.

30 novembre 2008

Here i am, there i go...

Je passe ma vie ailleurs que sur la toile.
Je travaille l'après-midi, je sors le soir, je dors le matin, quand j'arrive à trouver le repos.
Je fonctionne sur les nerfs, mais je m'en fous, je fonctionne correctement.
Ma vie, pour une fois, me comble.
Presque entièrement.

Je me sentirais mieux si d'ici 15 jours je signe un CDI. A partir de là, je pourrais rechercher un appartement activement, et commencer à penser Ikéa. lol.
(Non, je vous mens, je sais déjà à peu près ce que je veux ou non pour meubler mon chez-moi, il me reste juste à trouver ce qui s'en rapproche^^)

J'ai passé deux jours en w-e, demain je travaille à partir de 11h jusqu'à... Inconnu. Ça va être difficile de travailler sans heure de fin, mais tant pis. Je vais aussi mourir de froid, il faut vraiment que je trouve le temps (et l'argent) pour aller acheter des vêtements chauds, avant de finir congelée au bord du comptoir.

Je n'ai pas fumé de la journée, ni hier, mais j'avoue, ça me titille depuis 14h, je me suis vengée sur des coquillettes, mais là, non, je vais aller sous la douche, puis me griller une blonde, et gratter la guitare d'Anna, tiens...

Bref, à part ça, ma vie sociale se porte mieux, même si je ne me sens pas proche de tout le monde, je me sens quand même un peu plus vivante.
D'ailleurs, je fantasme un peu, c'est bien. Je ne veux personne, par contre, et ça aussi, c'est bien.

Je me sens libre, et mon indépendance tant convoitée commence à pointer le bout de son nez, et ça me libère d'un poids.

Je n'aime pas les SDF et gens faisant partie d'ONG qui m'accostent dans la rue, lorsque je vais au travail (je passe pas Bellecour et la rue de la ré, donc forcément...) : je n'ai pas le temps, ni l'envie, en plus j'écoute mon mp3 et ça n'empêche pas les gens de me déranger pour me parler de choses qui se ressemblent toutes en lesquelles je ne crois pas forcément... Argh, ça m'ennuie de prendre le metro juste pour les éviter, j'habite à 15min à pied du boulot.

21 ans dans 10 jours, le temps passe...
Cette année sera peut-être - enfin? - un tremplin pour une vie réussie, une vie qui a un sens, des occupations, des relations? Je ne me lance aucun défi, de peur d'être coupée en pleine ascension, mais qui sait...
Vivement le rêve vécu, je m'impatiente.

<Une double saucisse? Je vous la fais chauffer? Très bien, 3€40 s'il vous plait. Merci, tenez, voilà votre monnaie, et voilà pour vous, merci et bonne journée!>

22 novembre 2008

Sweet dreams

Je rêve souvent que je hurle, après des gens. Comme mon père par exemple, quand je rêve de lui, je lui crie après.
Je m'emporte, je pleure et hurle, je déverse une rage incroyablement puissante...

Hier soir, j'ai découvert une chanson de Anaïs, et j'en ai revé cette nuit, première fois de ma vie que je ne hurlais pas contre mon père, je hurlais simplement des choses sans queue ni tête.

La chanson en question :



A part ça, j'ai mis la page d'Anna en lien, je le croyais désactivé, mais non, donc je rectifie mon erreur!
Aujourd'hui, je vais préparer mes affaires... Et partir demain, le cœur léger...

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Décharge putride.
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